Politique : Je communique donc j’agis en 6 réflexes
Quelle que soit l’étiquette dont ils portent l’étendard, les acteurs politiques sont au premier rang des pratiquants chevronnés de la communication existentielle. A la complexité toujours plus croissante des enjeux, ils se réfugient volontiers derrière des réflexes obsessionnels systématiques.
Tout est bon pour maintenir l’illusion que la maison est correctement entretenue tandis qu’on dissimule subrepticement la poussière sous le tapis, faute d’avoir voulu ou pris le temps de trouver l’aspirateur et d’effectuer le ménage qui s’impose.
Réflexe n°1 : Montrer qu’on agit
L’action politique éprouve aujourd’hui mille et une difficultés à se situer face à des événements et des tendances plus volatiles que jamais et face à une opinion publique qui exige sans cesse réassurance et certitude. Depuis l’affaire du sang contaminée qui a dévoilé l’incurie totale de plusieurs d’entre eux et du même coup écorné le sens des responsabilités qui est en principe leur attribut social, les politiques tentent de reprendre l’initiative coincés entre un environnement toujours plus complexe et une confiance citoyenne sérieusement ébréchée et suspicieuse. L’exercice est d’autant plus périlleux et aléatoire que la pression médiatique s’est nettement accrue à leur égard.
Cette évolution radicale a quasiment condamné le responsable politique à devoir sans arrêt monter au créneau sur tous les dossiers qui concernent son périmètre, y compris ceux de moindre importance mais qui prennent soudainement des allures de sujet prioritaire parce que la pression médiatique se fait intense. L’actuel Président de la République est sans nul doute le politicien qui a le mieux intégré cette donnée fondamentale pour l’appliquer avec assuidité dans l’exercice de ses fonctions politiques. Nicolas Sarkozy est loin d’être le premier à avoir fait de la présence sur le terrain, un gage d’efficacité et de crédibilité. D’autres s’y sont livrés avec un empressement stakhanoviste lors des sempiternelles tournées pré-électorales sur les marchés et foires aux bestiaux.
Mais plus rares sont ceux qui ont appliqué ce mode de fonctionnement avec autant de constance que le métronome et médiaphage Nicolas Sarkozy. Tout le monde se souvient probablement encore de son premier haut fait médiatique en mai 1993. Jeune édile de Neuilly-sur-Seine, il n’a pas hésité à pénétrer en personne dans l’enceinte d’une école maternelle pour négocier la libération des enfants pris en otage par un déséquilibré se faisant appeler Human Bomb. Filmé par le caméraman des pompiers, le maire neuilléen ressort avec un enfant libre. Les images font le tour de tous les médias. Treize ans plus tard, un téléfilm3 reviendra même sur ce coup d’éclat sur une chaîne de la télévision publique. Le mythe de l’homme politique d’action est lancé.
Réflexe n°2 : Prouver qu’on réagit
Cette obsession de la réactivité maximale n’est pas sans poser problème comme le note Denis Muzet(1) : « L’Agir s’oppose au Faire, les deux modes de production se déployant sur des échelles de temps incompatibles : l’instantané médiatique pour le premier, la durée pour le second. Et l’Agir a parfois pour effet pervers de minorer le Faire ». Au lieu d’essayer de prendre un minimum de recul nécessaire et de poser un diagnostic le plus exhaustif possible pour entreprendre les corrections requises, les pouvoirs politiques ont fait de l’instantanéité, leur outil de prédilection pour prouver à l’opinion publique qu’ils gèrent la problématique du moment. Qu’importe si cela s’effectue parfois au prix de contorsions rhétoriques et d’argumentaires spécieux, l’essentiel réside avant tout dans l’occupation du terrain et la célérité de la prise de décision.
L’actualité fourmille d’exemples où le pouvoir politique est prompt à la détente comme lors du dramatique accident d’autocar en juillet 2007 qui a coûté la vie à 26 pèlerins polonais. Le jour même, le premier ministre François Fillon se rend sur les lieux du drame et conclut aussitôt que le car (2) « n’aurait pas dû se trouver là. Si la règle avait été respectée, il n’y aurait pas eu de morts ». Le lendemain, c’est au tour de Nicolas Sarkozy et de Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, de venir sur place pour accueillir le président polonais. Dans la foulée, Jean-Louis Borloo demande à tous les préfets d’établir un recensement des points noirs routiers à l’échelle nationale.
Le 29 juillet, le vœu est exaucé et la carte détaillée se retrouve même publiée à la une du Journal Du Dimanche avec une interview du ministre qui annonce en prime des études complémentaires. L’essentiel est préservé. Le pouvoir politique aura fait preuve de réactivité et de présence pendant le pic médiatique. Les médias ont certes rappelé que cet accident était quand même le huitième du genre au même endroit depuis 1946 avec au total plus d’une centaine de victimes. Une riveraine a même témoigné que malgré ses lettres circonstanciées adressées aux gendarmes, plaques minéralogiques des camions et des cars en infraction à l’appui, très peu de contrôles étaient réalisés.
Le rapport de l’enquête de gendarmerie tombe peu de temps après. Il conclut à une erreur humaine du chauffeur qui n’a pas respecté la signalisation routière interdisant à son véhicule d’emprunter cette route et une mauvaise interprétation du GPS. Les autorités annoncent un renforcement des panneaux d’interdiction. Le pic médiatique retombe très vite. La circulation a repris son cours sur ce qui fut qualifié de « route de la mort » et plus personne ne parle de ce virage maudit ou des points noirs. Jusqu’au prochain accident meurtrier.
Réflexe n°3 : Dégainer l’arsenal législatif
Il arrive toutefois que les mesures simples ou les effets d’annonce médiatiques ne suffisent pas à enrayer une situation de crise. Dans ces cas-là, il existe une artillerie lourde que les pouvoirs politiques dégainent volontiers sans rechigner : la botte législative. Depuis quinze ans, la France connaît une inflation législative qui ne se dément pas. Un chiffre est assez significatif de cette tendance de fond (3). En 1993, 15 719 modifications de textes (incluant lois, décrets et arrêtés) avaient été effectuées. En 2005, le volume a atteint le seuil des 23 000. Le président de la commission des lois à l’Assemblée nationale, Jean-Luc Warsmann, le reconnaît sans détours (4) : « Il y a des exemples caricaturaux de ministres qui nous font voter des lois en urgence et qui un an après, n’ont pas fait passer les décrets d’application (…) Le problème de l’inflation législative est essentiellement dû à l’absence d’évaluation préalable de la législation existante ».
Souvenez-vous de la révoltante affaire Francis Evrard. Le 15 août 2007 à Roubaix après avoir purgé 18 ans de peine de sûreté et avoir été libéré sous surveillance judiciaire, ce pédophile multirécidiviste notoire enlève et viole un petit garçon de 5 ans. Il est très vite arrêté et incarcéré à nouveau quelques heures plus tard. L’émotion est énorme et le père du garçonnet ne tarde pas à être reçu par le président de la République lui-même. Ce dernier annonce dès le lendemain une réunion interministérielle pour le 20 août où seront discutées les mesures à prendre « pour garantir que les personnes condamnées pour des agressions graves, notamment d’ordre sexuel, ne soient plus en situation de recommencer de tels actes une fois purgées leur peine en prison ».
Au sortir de la réunion, Nicolas Sarkozy dévoile sur le perron du palais de l’Elysée, une batterie de quatre mesures phares : le renfort du suivi judiciaire et psychiatrique des délinquants sexuels, la fin des remises de peine à leur égard, le recours à des traitements hormonaux et point d’orgue de l’annonce, la création d’hôpitaux fermés pour les irréductibles dont le premier établissement du genre doit sortir de terre à Lyon en 2009. Les mots sont choisis sans circonvolutions et à dessein comme l’expression « castration chimique » pour qualifier les traitements hormonaux que devront subir les pédophiles. Le tout est martelé avec une fermeté intransigeante pour montrer que cette fois, les « prédateurs » ainsi que les surnomme Nicolas Sarkozy, seront mis hors d’état de nuire. Entre l’odieux forfait perpétré sur le garçonnet et la réaction gouvernementale, il ne se sera écoulé que cinq jours.
Il y a certes quelques voix discordantes qui rappellent notamment qu’il existe pourtant tout un dispositif antérieur sur lequel viennent s’empiler les nouvelles mesures. Ancien avocat et garde des Sceaux, Robert Badinter déplore (5) : « Devant la vague émotionnelle que suscite un crime, les politiques se sentent interpelés. La réponse la plus simple consiste à dire : faisons une loi pour éviter que cela ne se reproduise. Regardons ce qui est advenu depuis 2002 en matière de récidive, notamment celle des délinquants sexuels. Alors que la loi Guigou de 1998 avait déjà instauré un suivi socio-judiciaire, on a voté successivement les lois Perben I et II, la loi sur la récidive de 2005, celle sur la prévention de la délinquance en mars 2007, un nouveau texte à la session extraordinaire de juillet et on nous annonce une nouvelle loi à la rentrée parlementaire (…) On est entré dans un système où la loi devient un mode de communication politique. Mieux vaudrait s’assurer de sa mise en œuvre ».
Or, qu’importe la qualité de l’argumentation des spécialistes. Qu’importe aussi les expériences que d’autres pays ont menées avec succès (Le Canada a ainsi un taux de récidive des criminels sexuels parmi les plus bas), la vision séquentielle du moment l’emporte régulièrement lorsque le pouvoir politique doit prendre une décision. Aux yeux de celui-ci, il faut d’abord dénoncer le crime commis et y répondre vite et fort, notamment à destination des victimes et des médias. S’accorder un temps nécessaire d’analyse sur l’existant, ses acquis et ses failles est quasiment devenu une attitude politique suicidaire. Autrement dit, on pose un garrot ferme pour stopper l’hémorragie mais sans chercher à comprendre pourquoi elle est survenue.
Réflexe n°4 : Manier l’art du parapluie
Dans cet univers mouvant, le pouvoir politique se sent tellement assis sur un siège éjectable que tout outil lui permettant de justifier ses actions est forcément bienvenu. Dans cette optique, l’utilisation de l’expert par le politicien est devenue aujourd’hui monnaie courante. A première vue, on pourrait se réjouir que le politique veuille ainsi fonder ses prises de décision à la lumière des expertises qu’il sollicite. A l’exception près que les connaissances de l’expert ne sont pas toujours usitées pour éclairer le processus décisionnel politique mais plutôt pour l’entériner a priori ou a posteriori selon les cas de figure. Volontairement ou involontairement, l’expert est devenu un parapluie commode que le politique peut déployer en diverses circonstances. Soit pour valider une action qu’il a entreprise. Soit pour le dédouaner dans le cas où cette même action ne produirait pas les effets initialement escomptés.
Sous le joug des crises sanitaires à répétition des années 90, les pouvoirs publics ont ainsi impulsé la création répétée d’agences et de structures administratives pour prendre en charge la sécurité sanitaire de la France. En juin 2007, la sénatrice Nicole Bricq a remis un rapport dont les analyses et les conclusions ont dû faire grincer des dents chez certains de ses homologues politiques.
Devant ce qu’elle qualifie de « nébuleuse administrative », Nicole Bricq écrit sans détours (6) : « Acteurs hétérogènes aux compétences imbriquées, le manque de cohérence du dispositif des agences de sécurité sanitaire tient à un défaut global de pilotage et de stratégie d’ensemble. Ceci s’explique en grande partie par l’urgence dans laquelle la plupart des agences ont été créées et l’absence de vision claire de l’Etat en la matière ».
Tout est dit dans ces quelques phrases. Le politique se préoccupe plus de bétonner son périmètre et d’y manier l’art du parapluie en s’adjoignant les experts nécessaires. Il préfère ainsi le recours aux tactiques ponctuelles et éparses que celui d’une stratégie concertée et éclairée.
Réflexe n°5 : Invoquer la transparence
Ce peu d’entrain pour la concertation et l’éclairage se retrouve justement dans l’attitude des politiques lorsqu’il s’agit de communiquer et expliquer la teneur d’un événement ou d’une décision au reste de la société. A l’escamotage ou la censure qui sont surtout l’apanage un peu trop voyant des régimes totalitaires, les politiciens brandissent désormais une arme vertueuse ultime pour persuader les citoyens électeurs de leur rigueur et de leur implication : la transparence totale autour de leurs actes et de leurs décisions.
Aussi dès qu’un événement anormal survient, il n’est pas rare de voir des décisionnaires politiques monter sur l’estrade pour clamer de manière péremptoire que tout est sous contrôle avec en bandoulière, des gestes symboliques forts censés incarner leur transparence totale et restaurer de fait la confiance sociale. Une habile technique qui a pour avantage de rassurer sans avoir à légitimer le fondement de son action par des éclairages rationnels pour lesquels le politique pense par ailleurs qu’ils ne seront pas compris ou pas crus par la population. Au passage, il peut ainsi s’affranchir toute argumentation embarrassante ou d’aveu d’ignorance jamais bon pour l’image personnelle.
C’est ainsi que lors des crises sanitaires de la vache folle ou de la grippe aviaire, plusieurs ministres ont choisi de gérer le problème en ingurgitant une tranche de bœuf ou une cuisse de poulet sous l’œil des caméras de télévision. C’est le ministre de l’Agriculture, Philippe Vasseur qui se met en scène le premier en 1996. Pour marteler son discours et affirmer l’innocuité de la viande bovine, le ministre se rend en personne dans une boucherie. Devant les journalistes de l’émission Envoyé Spécial, il déguste alors des morceaux de viande tout en délivrant son verdict de goûteur ministériel (7) : « viande crue, sécurité totale, bonne qualité, boucher traditionnel, viande française ».
Il récidive quelques jours tard lors d’une réunion avec ses alter egos européens à Luxembourg. En présence de la presse qui est conviée, il s’étonne que le bœuf ne figure pas au menu du restaurant de la Commission européenne et commande aussitôt un steak grillé au serveur tout en déclarant (7) : « Le problème, c’est qu’avant je mangeais de la viande de bœuf trois à quatre fois par semaine, maintenant c’est trois fois par jour (…) Se priver de çà, sincèrement, c’est un malheur ». Par ses paroles, le ministre endosse le rôle du mangeur volontaire héroïque qui ne cache rien à ses concitoyens puisqu’il est même prêt à « sacrifier » sa santé pour démontrer l’absence de risques.
Chaque nouvelle crise est le prétexte à ces gesticulations à vocation transparente. Or, derrière cette incantation héroïque mais fallacieuse de la transparence, le pouvoir politique se livre surtout à un rapt arrogant du savoir en arguant qu’il ne faut pas affoler l’opinion. En gros, en dire trop pourrait aggraver la crise. Du coup, on préfère donner dans la pinpologie médiatique sous couvert de transparence absolue en lieu et place d’une transparence efficace où seraient abordés et décodés les véritables enjeux.
Réflexe n°6 : Impulser l’agenda médiatique
Pour redonner l’initiative au pouvoir politique, le réinstaller à la proue et à la vigie de la société et orienter le débat public en fonction des intérêts du premier, certains stratèges en communication politique ont eu l’idée de pousser encore plus loin la logique d’action et de transparence. Celle-ci repose sur une maîtrise rigoureuse de l’agenda médiatique. D’origine anglo-saxonne, cette méthode de communication repose sur une approche très proactive des événements avant même qu’ils ne se produisent. Alastair Campbell, qui fut directeur de la communication de l’ex-Premier Ministre britannique Tony Blair, en donne une définition très claire (8) : « Nous avons une expression en anglais : « Il faut faire la météo ». Il faut occuper les endroits stratégiques, être là où on veut être. Se donner le terrain que l’on veut (…) D’une certaine façon, l’hyper-visibilité médiatique limite le risque car vous nourrissez la machine médiatique. Cela permet aux politiques de pouvoir gouverner plus tranquillement ».
A cet égard, les journalistes sont clés dans le dispositif présidentiel. Devant l’opulence d’informations et d’actions déversés, les journalistes ont souvent du mal à suivre la cadence mais surtout à appliquer la règle fondamentale de leur métier : approfondir, recouper, analyser, vérifier, mettre en perspective. L’un d’entre eux s’est pourtant distingué de ses pairs en septembre 2007 en décidant de ne consacrer aucun sujet au conseil des ministres qui s’était déroulé la veille en Alsace malgré l’amas d’informations. Journaliste à France 3, Patrice Machuret suit en permanence les activités présidentielles (9) : « C’était de la com. C’est compliqué parce que Sarkozy nous bombarde tellement, le recul n’est pas facile à prendre mais il faut que nous, les journalistes, on fasse attention ».
Grâce à cet agenda paramétré au millimètre près, les projecteurs s’éteignent aussi vite qu’ils se sont allumés sur un sujet. Le droit de suite qu’un journaliste devrait faire s’estompe pour laisser place à un butinage médiatique savamment orchestré. Le magazine L’Express le rappelle (10) : « Lors de l’évacuation du squat de Cachan en 2006, Nicolas Sarkozy avait voulu apporter la démonstration de sa fermeté et avait attaqué les socialistes en les accusant de vouloir régulariser tous les clandestins (…) Un an après, selon le ministère de l’Intérieur, 230 des 239 adultes sans papiers ont été régularisés ; la situation des 9 derniers n’est pas encore tranchée. Mais les projecteurs ne sont plus braqués sur cette actualité-là ». L’image instantanée a aujourd’hui tellement valeur d’action cohérente pour les problèmes à traiter que le politique parvient de fait à conserver sa crédibilité aux yeux de l’opinion publique.
Alors quoi proposer ?
Les enjeux sociétaux doivent cesser d’être traités comme des actions marketing ponctuelles et incantatoires mais comme des opportunités de progresser constamment et collectivement sous la houlette de décisionnaires éclairés.
Plus que jamais, le devoir des décideurs politiques est de conduire et gérer un vrai programme au lieu de jongler avec des artifices spectaculaires où une urgence en chasse une autre et où chacun trace sa carrière individuelle en s’efforçant d’éviter les mines et les chausse-trappes. Cela signifie hiérarchiser les priorités, arbitrer entre les intérêts particuliers, remanier ce qu’on croyait acquis pour toujours. Cela suppose des comportements où le décideur est capable de s’accorder du temps et de solliciter des éclairages différents. Qu’on le veuille ou non, la société est devenue extrêmement complexe. Tout est imbriqué et l’effet papillon n’a jamais eu autant de puissance qu’actuellement.
A prendre des décisions sous le coup de l’émotion médiatique ou pour flatter les attentes de quelques minorités conquérantes, le politique s’expose à des répercussions sans cesse plus délétères et à une infernale spirale inflationniste. L’approche inverse est peut-être moins sexy que le costume héroïque du sapeur politique et médiatique mais elle est indubitablement la voie la plus sûre pour éviter les crises et les bulles médiatiques.
(1) – Denis Muzet – La croyance et la conviction, les nouvelles armes du politique – Editions de l’Aube – 2006
(2) – Patrick Talhouarn – « La route de la mort » – VSD du 25 au 31 juillet 2007
(3) – Chiffres extraits du dossier publié le 10 octobre 2007 – « Inflation législative : le fossé Parlement/gouvernement » – www.professionpolitique.info
(4) – Ibid.
(5) – Propos de Robert Badinter recueillis par Alain Salles – « Ne pas confondre justice et thérapie » – Le Monde du 10 septembre 2007
(6) – Rapport sénatorial d’information n°355 – Le dispositif des agences en matière de sécurité sanitaire – Rapport déposé le 27 juin 2007 par la sénatrice Nicole Bricq
(7) – Reportage d’Envoyé Spécial – « La roue infernale » – Diffusé le 4 avril 1996 sur France 2 – Lire également l’article de Sebastian Alexis Szkolnik – « Manger devant les caméras : du goûteur royal au goûteur numérique » paru le 26 janvier 2007 sur le site de l’Observatoire français des médias (www.observatoire-medias.info/article.php3?id_article=690 )
(8) – Propos d’Alastair Campbell recueillis par Raphaëlle Bacqué – « La com’ politique expliquée aux Français » – Le Monde du 17 septembre 2007
(9) – Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts – « Sarkozy nous bombarde » – Libération du 21 septembre 2007
(10) – Eric Mandonnet – « Sarkozy – pourquoi il fascine » – L’Express du 23 août 2007